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Lettrage rendant hommage à Alban Denuit

Lettrage rendant hommage à Alban Denuit

3 janvier 2017 15 h 53 minPas de commentaires

Par manque de temps de pouvoir se concentrer à sa rédaction auparavant, le premier article de cette année 2017 revient sur l’hommage qui a été rendu le 15 novembre 2016 par l’université Bordeaux-Montaigne à l’artiste plasticien Alban Denuit. La raison étant que Guillaume Delamarche a été sollicité par l’université et grâce à Hélène Sorbé, directrice de thèse d’Alban, pour concevoir et dessiner le lettrage qui a servi à mettre en forme la dédicace laissée en sa mémoire. Réalisée en vitrophanie, cette dernière vient rappeler un trait de la personnalité d’Alban.

Photo de Marie Escorne

Apposée le long d’une partie de la baie vitrée servant d’entrée principale à la salle d’exposition de la maison des arts, cette dédicace prend la forme d’une citation que l’artiste et enseignant employait pour encourager et guider ses étudiantes et étudiants de pratiques plastiques et dessin.

« Il y a quelque chose qui se passe »
vient activer une réalité au sein de cet espace d’exposition où les accrochages des pratiques artistiques et plastiques des étudiant-e-s sont éprouvés et évalués tout au long de leur cursus, mais aussi célébrés voire félicités lorsqu’un cap de maturité artistique est franchi. C’est aussi un lieu où des expositions peuvent être organisées, sortant du cadre universitaire, motivées par des initiatives autonomes (expositions collectives d’étudiants ou anciens étudiants par exemple…).

Cette citation porte en elle une sorte de double sens. Un sens propre qui pourrait être entendu ainsi : il se passe toujours des activités au sein de la maison des arts et de l’espace d’exposition : une répétition, des essais d’accrochage, des gens en train de dessiner, photographier, filmer… Un autre, plus figuré, qui servirait à décrire une situation intemporelle où quelque chose, que l’on peut nommer difficilement, se produit. Dans les deux cas nous sommes dans une sorte de célébration du temps présent.

Photo de Pierre Baumann

Hélène Saule-Sorbé | Photo de Pierre Baumann
Marie Escorne | Photo de Pierre Baumann
Guillaume Delamarche | Photo de Pierre Baumann
Hélène Velasco-Graciet, Présidente de l’université Bordeaux Montaigne | Photo de Pierre Baumann

Le dessin des lettres réalisées cherche à tisser une relation forte avec les préoccupations formelles et esthétiques de l’artiste qui s’appuyait sur un questionnement des normes industrielles ainsi que leur place dans notre quotidien. Formats ISO, DIN, nombre d’or et divines proportions sont autant de modèles rationnels inventés par les humains qui viennent nourrir le travail de recherches que le plasticien Alban Denuit n’a cessé d’explorer.

Photo de Pierre Baumann

Photo de Pierre Baumann

La grille de dessin du logiciel a trouvé une résonance avec celle du papier millimétré utilisé pour constituer "Carrelage millimétré". "Carrelage millimétré" fait référence à un élément de l’œuvre 21 m² réalisée par Alban Denuit et exposée à l’École des Beaux-Arts de Paris en 2009. La grille de dessin du logiciel a trouvé une résonance avec celle du papier millimétré utilisé pour constituer “Carrelage millimétré”. “Carrelage millimétré” fait référence à un élément de l’œuvre 21 m² réalisée par Alban Denuit et exposée à l’École des Beaux-Arts de Paris en 2009.

Les caméras de Tv7 étaient présentes lors de l’hommage rendu.


Le JT du Mercredi 16 Novembre par Tv7bordeaux

Pour en apprendre plus sur les réalisations plastiques et recherches d’Alban Denuit voici quelques liens.
Son travail de thèse intitulé Du canon artistique à la norme industrielle. Une forme sculpturale au cœur du quotidien est édité aux Presses universitaires de Bordeaux.
Par ailleurs, une exposition de ses œuvres se tiendra au musée Albert Marzelles de Marmande du 7 janvier au 4 mars 2017. Le vernissage aura lieu le 6 janvier de 18 h à 20 h.

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